BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mardi 26 mars 2019

OUI AUX LOUPS MAIS PAS PARTOUT !


Le massif Central serait il en passe de devenir zone libre de loup en France face à ceux qui deviendraient les résistants dans la zone occupée ?



À Cornus (Aveyron), sur le lieu-dit Le Figayrol, selon Michel et Florian :"Contrairement aux Alpes, il est ici impossible pour un berger de pouvoir surveiller toutes ses bêtes en même temps, du fait des longues plaines (contrairement aux Alpes où elles sont visibles sur les versants)."

Nos versants souvent inaccessibles aux véhicules et sujet aux intempéries (brouillards, neige en été...) sont entourés de bois et parcourus de falaises mortelles pour les troupeaux pris en chasse par les loups. Les alpages ne représente qu'une petite partie du pastoralisme dans les Alpes ou de nombreux petits troupeaux résident dans des fermes familiales souvent situées dans les vallées.

Ailleurs aussi le pâturage est indispensable pour obtenir un label ou pour faire un bon fromage comme le précisent les cahiers des charges.

L'enjeu, loin d’être régional, moins encore national est pourtant Européen. 

C'est assez surprenant de constater que nos amis éleveurs Aveyronnais et de l'Aude, considèrent qu'il est bien plus facile de protéger les troupeaux dans les Alpes ou la moyenne est de presque 3 attaques par jour. Mais plus surprenant encore le silence du préfet coordinateur et du représentant loup de l'État à qui s'adressaient ces remarques incongrues.
 Afin de faire passer en force la dictature du tout sauvage dans certaines régions, le Macronisme est t-il en train de diviser pour mieux régner, comme il sait si bien le faire pour son intérêt?

D'un coté ceux qui rêvent de créer la des zones libre de loup en France avec la bénédiction de l'UICN, du WWF et du LCIE. Ironiquement, de l'autre coté, ceux qui, opposé aux loups dans les zones d'élevages refusent le zonage par solidarité deviennent malgré eux les alliés des "écologistes" qui eux veulent du loup partout et à n'importe quel prix. Par contre si les éleveurs et bergers des zones occupées reste sans voix face à leurs confrères réclamant des zones libres, les environnementalistes vont employer les grands moyens pour se faire entendre.


La question qui se pose est quel en est la contrepartie?
  
S'agit-il d'acheter le droit de continuer à polluer en sacrifiant les petites structures familiale sur l'autel du loup?

A lire pour s'en convaincre :
LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II

World Wide Fund, LA FACE CACHEE DU FOND pour LE MONDE SAUVAGE

Et dans tout les cas si le gouvernement accepte le zonage, alors la supercherie du loup indispensable au maintient de la biodiversité se dévoile dans toute sa splendeur!

mardi 12 avril 2016

DES ÉCOLOGISTES DÉTRUISENT LES FONDATIONS DES FONDAMENTALISTES PROS LOUPS

RAPPEL DE LA POSITION IDÉOLOGIQUE DES DÉFENSEURS DU LOUP:

"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

«Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »

« Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles d’accès, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal! »

Le Dossier : La biodiversité est dans le pré


Vivre de la nature et la faire vivre avec son troupeau Aperçu
Les éleveurs traversent une période tourmentée. Ceux qui font pâturer leur troupeau sur des ressources naturelles s’en sortent généralement mieux. Avec leurs pratiques plus ajustables, et via leurs produits diversifiés et sains, ils peuvent s’avérer de bons ambassadeurs de la protection de la nature et des paysages. Entretien avec Michel Meuret, écologue et zootechnicien, directeur de recherche à l'INRA.




Un éleveur-berger mène au pâturage ses brebis Raïoles en Cévennes.
Usages et services liés au pastoralisme Aperçu
L'élevage, bien intégré dans son environnement, forme un écosystème équilibré.
Usages et services liés au pastoralisme
Pour lutter, il faut personnaliser Aperçu
La lutte contre le parasitisme des ruminants au pâturage est un des principaux défis sanitaires de l'élevage. Hélas, parmi les molécules les plus efficaces et les plus utilisées, certaines ne sont pas sans effet sur les écosystèmes prairiaux. Concilier les enjeux de production et la préservation de l'environnement nécessite de proposer une approche personnalisée, à l'échelle de l'élevage.




Les coléoptères coprophages jouent un rôle important dans la décomposition des excréments des ruminants.
Réconcilier ressource fourragère et biodiversité ? Un casse-tête ! Aperçu
Comment réintroduire une activité pastorale pérenne répondant aux enjeux des éleveurs et des structures en charge de la gestion des sites ? Dans le Parc naturel régional (PNR) de la Narbonnaise en Méditerranée, on utilise le plan de gestion pastoral.




Brebis pâturant dans les vignes.
Un pacte pastoral pour un patrimoine commun
La communauté de communes « Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaires (Gard) » a travaillé avec un juriste pour mettre au point un pacte pastoral. Une innovation juridique qui a permis de favoriser le passage de troupeaux dans le territoire.
Berger menant son troupeau en lisière de forêt.
Mangez équilibré, mangez biodiversité Aperçu
Pour les troupeaux aussi, la variété est positive. La biodiversité contribue à la valeur nutritionnelle d'une prairie : un équilibre agri-écologique à ne pas négliger.




Chèvre d'Appenzell, particulièrement adaptée à la pratique de la transhumance.
La biodiversité, un service pour les éleveurs Aperçu
Il y a des phénomènes que l'on connaît bien, comme la fabrication et l'affinage du fromage, mais il reste aussi une bonne part de mystère sur le chemin qui mène du pré à l'assiette. Que sait-on du lien entre la biodiversité du pâturage et les qualités nutritionnelles et gustatives des produits laitiers et de la viande ?




Salers en estive sur le Cézallier.
Technicien agri-environnement : le pilier de la collaboration Aperçu
À mi-chemin entre l'espace naturel et les agriculteurs, le technicien agri-environnement travaille à faire converger économie et écologie.




Formation au diagnostic éco-pastoral sur des parcours à ovins.
Mettre en valeur le travail des éleveurs Aperçu
Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut aussi assurer la vente, et le prix juste.
(Note d'Ouragan :mais il faut surtout que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution. Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...)
 Pour faire savoir la qualité des produits et du travail, on peut utiliser les circuits courts, le marketing, l'événementiel, etc. Les espaces naturels peuvent activer ces leviers-là aussi.




La LPO Vendée a réalisé une exposition photo pour mettre en valeur des agriculteurs respectueux de la biodiversité, leur conviction et leur savoir-faire.

mercredi 25 mars 2015

BIODIVERSITÉ? ET SI LA SOLUTION RÉSIDAIT DANS L'ELEVAGE EXTENSIF A L'HERBE?

Un rapport de la Commission européenne a évalué les impacts économiques d'une politique de réduction des gaz à effet de serre (GES) sur l'agriculture européenne, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
La modélisation du système avec des objectifs imposés de réduction des Gaz a Effet de Serre laisse entrevoir que les solutions passent avant tout par une diminution des têtes de bétail et des hectares cultivés plutôt que par les améliorations possibles des nouvelles technologies qui ne permettraient qu'une légère baisse des émissions.
 

Cependant, l'étude relativise le fait qu'une diminution des productions par un modèle imposé n’entraînerait pas forcément une baisse de la consommation et donc des importations. Ainsi, les GES qui ne seraient plus émis en Europe le seraient dans d'autres pays du globe. En savoir plus sur 
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-ue-une-baisse-significative-en-reduisant-l-elevage-bovin-rapport-102009.html#eU9CB5s8O0Vu2TLW.99

La solution serait donc de réduire la taille des exploitations, d'en augmenter le nombre et de retourner à une alimentation traditionnelle à l'herbe produisant peu de gaz à effet de serres comparé aux aliments industriels:
"L’élevage industriel des bovins nécessite deux fois plus d’énergie fossile que l’élevage en pâturage. Pimentel, 2004 [3]"
L'élevage industriel intensifie le changement climatique. En prenant des mesures pour limiter l'élevage industriel, nous ne participons pas simplement à une révolution agricole et alimentaire ; nous nous attaquons également à l'un des plus grands défis du monde actuel.
http://www.ciwf.fr/impacts-elevage-industriel/changement-climatique/

Mais, Mais Mais:
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/03/limpact-dramatique-de-la-disparition-du.html





LA LOI SUR LA BIODIVERSITÉ VA ELLE POUVOIR FAIRE METTRE EN PRATIQUE LES RECOMMANDATIONS SUR LES RESTRICTION A L'ELEVAGE EXTENSIF?

Loi biodiversité : deux nouveaux outils juridiques de protection

Les députés ont voté ce mardi 24 mars en première lecture - par 325 voix pour, 189 contre et 34 abstentions - le projet de loi-cadre sur la biodiversitéaprès l'avoir amendé. Ils ont adopté deux nouveaux outils juridiques de protection. Le texte crée par décret des zones prioritaires pour la biodiversité permettant de rendre obligatoires certaines pratiques agricoles nécessaires pour la conservation d'une espèce sauvage en voie d'extinction, via des contrats rémunérés. 
Concrètement : "Dans une zone donnée, une espèce menacée est présente. On sait que pour la protéger, il faut mettre en place des mesures de gestion agricole favorables, par exemple cultiver de la luzerne plutôt que du maïs.(ou faire de fortes restrictions à l'élevage comme le préconise leWWF, uicn et LCIE ndlr) Les autorités essaient donc de le faire sous forme contractuelle, mais dans certains cas il peut arriver que les agriculteurs présents ne le souhaitent pas (surtout ceux dont les exploitations ne permettent aucune autres activités ndlr)", a précisé Christophe Aubel, directeur de l'association Humanité et Biodiversité. "Dans ce cas, si la gravité de la situation l'exige, le Préfet pourra déclarer l'endroit « zones prioritaires pour la biodiversité », les agriculteurs seront obligés d'accepter les contrats pour passer à la luzerne (ou restreindre le pastoralisme ndlr).

extraits des publications des instances européennes pour les grands carnivores:
"Dans ces zones sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/la population de loups a vocation à s’étendre sur le territoire français, mais pas nécessairement dans toutes les zonesCes espaces pourraient correspondent aux massifs montagnards colonisés actuellement (Alpes du Nord et du Sud) et en colonisation prévisionnelle (Jura, Vosges, Pyrénées). L'état pourra déterminer des zones où sa présence sera inappropriée dans les secteurs particulièrement axés sur l’élevage intensif./.../ en  renforcant les prélèvements rendant le loup inapte à son installation /…/. par l’enlèvement des individus si cela s’avère efficace, ou par l’élimination totale, effectuée par les autorités compétentes."
  
Comme je l'ai souvent dit, la messe est écrite depuis longtemps! Toutes les contraintes inefficaces imposées pour la cohabitation ne sont que des arguments pour décourager les éleveurs et favoriser la colonisation des prédateurs!


Mieux comprendre les enjeux des écologistes:

LA LOI BIODIVERSITÉ SIGNERA T'ELLE LA FIN DU PASTORALISME?


 

lundi 16 mars 2015

LA LOI BIODIVERSITÉ SIGNERA T'ELLE LA FIN DU PASTORALISME?

La loi biodiversité sera à l’Assemblée nationale lundi 16 mars 2015.

Ce matin du 12 mars 2015, avec nos collègues associatifs (FNE, FNH, LPO et WWF) nous avons présenté à la presse nos priorités pour la loi.:
FNE: les chiens sont 100 fois plus responsables d'attaques sur les troupeaux que le loup!
(bizarre nous n'avions besoin d'aucune mesure de protection avant l'arrivée des loups)
Avant de donner le droit de tir de défense les attaques doivent être nombreuses et récurrentes!
(Sous entendus, vous pouvez donner le tir de défense lorsque l'éleveur est au bout du rouleau!)
Un berger qui se plaignait des attaques de loup auprès de l'administration s'est fait remettre en place malgré plusieurs attaques sous prétexte qu'il n'y avait pas de loup dans les Beauges.
A force de nuits blanches, il tue le loup qui s'en prend à son troupeau et le déclare, espérant peut être recevoir une indemnisation méritée pour la perte de ses animaux, mais surtout montrer l'omerta sur la présence du loup aux fins d'accuser les hypothétiques chiens errant si cher à la FNE et autres environnementaux ?
La FNE s'est acharnée jusqu'à la cassation pour essayer de faire condamner ce berger.


LPO: la lpo qui a signé avec FNE et bien d'autres, je cite "Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"
Cette même LPO qui dans l'Aude demande une subvention pour acquérir un troupeau de brebis afin de je cite: “entretenir les paysages ouvert, favoriser la biodiversité” SI, SI!!!

WWF: "des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. Dans ces zones sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ "
En savoir plus sur le WWF:

FNH: La fondation qui demande des fonds pour l'éducation du loup!
  • ONCFS : Eric Marboutin, chef de mission loup/lynx, réseau national de surveillance ; De son côté Marboutin précise qu'il n'y a aucune autorisation de piégeage de loup et aucune participation de l'ONCFS

    Parc national des Cévennes ; Aucune participation du parc a ce projet

    Chambre d’agriculture ; laquelle??? a ce jour aucune chambre n'a communiqué sur ce sujet!

    - CERPAM ;Je reçois avec le plus grand étonnement ce projet d’action de l’Association Houmbaba  et de l’Université de Montpellier avec le soutien de la Fondation Nicolas Hulot. Je n’avais pas connaissance de ces documents. Le CERPAM est mentionné. Je vous informe que le CERPAM n’a jamais été contacté par ces personnes et n’est concerné en rien par les projets décrits, ni dans les Cévennes, ni ailleurs.
          -U.S. Fish and Wildlife Service : Carter Niemeyer.    (La capture ne peut pas forcer l'animal à quitter un territoire sur lequel il s'est installé ni l'éduquer à ne pas attaquer un troupeau, confirme Carter Niemeyer,(coordinateur de l'Idaho récupération loup pour l'US Fish & Wildlife Service.) qui rappelle que dans le Wyoming, l'Idaho et le Montana, les éleveurs et chasseurs tuent les loups avec lesquels ils ne parviennent à cohabiter.)


une demande des associations a la ministre Ségolène Royal pour la protection du loup se justifie comme ça: "Malgré cette forte demande des Français (ceux qui ne subissent aucune des contraintes ndlr), malgré le caractère encore fragile de l’espèce dans notre pays, et malgré l’intérêt de la présence du loup pour des secteurs économiques clefs en zone rurale que sont le tourisme et la sylviculture" (vous noterez qu'aucune des 26 associations ne parle du pastoralisme comme intérêt pour les zones Rurales ndlr)
Que tout ces organismes soient heureux de la loi sur la biodiversité en dit long sur le sort réservé au pastoralisme et sur la manne qu'ils vont pouvoir se partager!

mardi 14 janvier 2014

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME

CONTRAIREMENT A CE QUE PENSE LA PLUPART DES INTRANSIGEANTS PROS LOUPS, LE PASTORALISME EST INDISSOCIABLE DE  LA BIODIVERSITÉ 

 Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier

Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse 
(http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Même analyse au niveau planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité) In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
« Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
(en anglais, télécharger à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11, §2)

80% des zones riches en biodiversité de la planète sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.

Avant-propos du comité de direction de la publication
Les perspectives sur la diversité biologique, sa conservation et son utilisation durables sont nombreuses. Mais trop souvent, nous perdons de vue l’importance de l’utilisation et de la gestion humaines dans le maintien de la biodiversité.
Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. De plus, en dépit de la méprise communément admise selon laquelle le développement n’est pas compatible avec le pastoralisme, il existe de nombreux systèmes développés de pastoralisme exclus de la définition générale du pastoralisme, précisément parce qu’il s’agit de systèmes développés.
PASTORALISME, CONSERVATION DE LA NATURE ET DÉVELOPPEMENT (convention sur la diversité biologique)


Prolongeant  la  réunion  thématique  organisée  en  2007  à  Meyrueis  (France),  cette  rencontre  a confirmé l’intérêt pour le pastoralisme. Cette réunion d’experts était organisée par le Ministère de l’Agriculture  d’Albanie,  la  Mountain  Aera  Development  Agency  (Mada,  Albanie)  l’Université Européenne de Tirana, Albanie, avec le soutien de l’Unesco, Centre du patrimoine mondial et des Ministères français de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et celui de la culture  et  communication,  ainsi  que  du  Centre  International  de  Hautes  Etudes  Agronomiques Méditerranéennes/Institut  Agronomique  Méditerranéen  de  Montpellier  (Ciheam-IamM)  dans  le cadre de la convention France-Unesco pour le patrimoine. 

Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.

Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. Les actions qui conduisent à remplacer le pastoralisme, en passant donc d’une option d’utilisation durable de la terre à une option non durable, comme la conversion de zones pastorales en zones d’activités agricoles sédentaires, ou le remplacement d’espèces d’élevage traditionnelles par des espèces exotiques, peuvent provoquer une dégradation des services écosystèmiques. Par exemple, la dégradation de la couverture végétale peut affecter le cycle de l’eau et conduire à une augmentation des inondations ou bien des sécheresses menaçant à la fois les objectifs de développement et de biodiversité.
source UICN (union internationale pour la conservation de la nature) "pastoralisme, conservation de la nature et développement"

Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connaît actuellement. Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale 
source cemagref “l'évolution du pastoralisme, quel impact sur la biodiversité”


Ce cahier technique s'intéresse à la gestion des pelouses sèches, des milieux menacés et fragiles qui, outre leurs intérêts écologiques, ont un rôle à jouer dans de nombreux domaines (agriculture, paysage, lutte contre les incendies...).

Issues, en majorité de l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très faible pouvoir de reconstitution... Ce cahier technique, rédigé par Virginie Pierron, fait le point sur l'état des connaissances dans ce domaine (habitats, espèces, inventaires) et synthétise des expériences rhônalpines de gestion (techniques d'entretien et de restauration, lutte contre les invasives, suivis...).


Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.


Au-delà de son aspect folklorique, ce projet a surtout su démontrer l’efficacité et les atouts du pastoralisme comme mode de gestion des espaces ligériens, une méthode originale certes mais aussi plus favorable à la biodiversité que des moyens mécaniques et ce avec des coûts compétitifs.
Elle vise à être étendue à de plus vastes secteurs et notamment sur le domaine public fluvial mais aussi sur d'autres départements ligériens. 

En 2013, le projet se concrétise sur plus de 400 hectares de terres ligériennes avec quatre troupeaux provenant de quatre élevages différents, représentant un effectif total de 1000 brebis et un peu plus de 800 agneaux.


L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou préserver les paysages 
et leur biodiversité


Dans les régions de moyenne et haute montagne d’Europe continentale, l’élevage est attendu par les acteurs, notamment les Parcs naturels régionaux, comme un levier pour l’entretien des paysages et de la biodiversité, mais également pour ses produits de terroir qui stimulent le développement des économies locales.


Comment le pastoralisme participe-t-il à la construction et à l’entretien des paysages ?


Le pastoralisme est vital pour converser les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/

 Le maintien des activités agricoles et forestières en montagne est une nécessité
Il répond à des impératifs environnementaux :
-     pour  la  conservation  des  milieux  fragiles  de  haute  montagne  et  de  leur  richesse  de biodiversité, la stabilité des terrains, l’ouverture des espaces qui accueillent les sports d’hiver et d’été ;  
-     pour  leur  contribution  à  la  biodiversité  des  immenses  espaces  herbagés  de  moyenne montagne, pour autant qu’ils continuent à être pâturés ;
-     pour la contribution de la forêt aux grands équilibres écologiques.
Les  conclusions  du  Grenelle  de  l’environnement  ont  mis  sur  le  devant  de  la  scène  la  relation agriculture/forêt /environnement  en  recherchant  le  dépassement  d’un  conflit  qui  n’aurait  jamais  dû avoir lieu. Si le Grenelle de l’environnement ne traite pas directement de la montagne, car tel n’était
pas  son  objet,  plusieurs  de  ses  recommandations  confortent  la  politique  agricole  et  forestière  de montagne, notamment :
-     « Stopper  partout la perte de biodiversité » (groupe 2 du Grenelle) par :
o    la  « trame  verte » :  « les  grands  espaces  que  constituent  les  montagnes,  les  grandes zones  herbagères  et  forestières,  […]  ne  doivent  pas  rencontrer  d’obstacles  à  leur continuité écologique »
o    « la révolution doublement verte » qui demande « d’augmenter de façon significative les financements  du  développement  rural  et  de  l’agroenvironnement »  et  de  « préserver  la diversité génétique dans nos terroirs »
o    « un   effort   accru   de   protection   des   patrimoines   naturels   les   plus   remarquables menacés. »
-     « Lutter contre le changement climatique » (groupe 1 du Grenelle) 
o    « dynamiser  la  filière  bois,  en  favorisant  la  filière  bois-énergie  tout  en  protégeant  la biodiversité forestière ordinaire et remarquable »
o    promouvoir un « urbanisme plus efficace et plus équitable », qui s’attache, notamment, à limiter l’impact de l’étalement urbain sur les équilibres agricoles et naturels.
Le  maintien  des  activités  agricoles  et  forestières  est  encore,  bien  évidemment,  une  nécessité économique  et  sociale,  indispensable  aux  secteurs  les  plus  ruraux ;  sans  elles,  des  communes  ne pourraient  survivre,  entraînant  la  disparition  des  services  à  la  population  et  l’exclusion  de  ces territoires. 
Enfin,  l’agriculture  de  montagne,  avec  un  certain  nombre  de  spécialités  parmi  les  plus  réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne. 

Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000441/0000.pdf


Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.

Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.
Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. »

Réintroduire le mouton

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

Parmi les études, il y a celle coordonnée par le Pr Battaglini de l'Université de Turin (Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires), dans le cadre du Projet ProPast et financée par la Région Piémont ; elle porte sur le changement observable de cette végétation des alpages piémontais depuis l’arrivée des loups. Elle est en ligne sur le site de la SoZooAlp, le titre est "Variation de la végétation pastorale dans le Piémont consécutive au changement de gestion du troupeau dû à la prédation du loup". 
ICI la traduction Française


contrairement au affirmations des représentants écologistes pros loups, la biodiversité et les paysages que nous connaissons depuis des milliers d'années ont été façonné par l'homme et les activités agro pastorales extensives. Pourtant Dans le rapport de Boitani, loin de limiter l’impact des grands carnivores à quelques secteurs des massifs concernés, il est clairement indiqué, page 103 : « C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Et l’élevage n’est pas le seul visé, les activités touristiques libres sont directement menacées, page 97, car « elles peuvent conduire à des effets négatifs sur les populations de grands carnivores. source »  Seules les activités touristiques encadrées et payantes seront alors autorisées


La conclusion de la fédération pastorale en Ariège, dans la dépèche


"Si le pastoralisme s'arrête, c'est la fin de nos territoires. C'est la colonne vertébrale de l'activité économique rurale en montagne, même s'il y a aussi des petites industries, des artisans… On fait aussi des efforts sur le tourisme, on crée de l'activité. Mais cela marche de pair avec le pastoralisme, parce que l'on entretient l'espace, par exemple. Nous sommes très inquiets pour l'avenir de ces territoires."


Seuls les écologistes se frottent les mains, eux sont très inquiets de sentir cette résistance à l'ensauvagement de nos terres, pour je cite "proposer a travers la faune sauvage, un tourisme de classe internationale" des millions de visiteurs viendront remplacer les milliers de brebis, ânes, vaches, chevaux... sans que le piétinement de la flore et le dérangement de la faune ne les émeuvent!  



A lire  aussi : http://plume-clandestine.blogspot.fr/2014/02/multifonctionnalite-du-pastoralisme.html