BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 6 janvier 2016

LOUP, À QUOI JOUE FRANCE INTER?

Réaction à propos de l'émission de France Inter :

"Un nouveau loisir en France : la chasse aux loups"


 La prise de position de France Inter est inconcevable et inacceptable ! Ce texte et son titre sont d'une violence injustifiable pour tous ceux qui subissent la contrainte du loup, et pour l'ensemble des citoyens responsables!


-"en italique et en gras les contres vérités intolérables et irrecevables de Nathalie Fontrel" 


-"Depuis qu’il est revenu en France en 1992, le loup sème la panique dans les élevages/.../On crie au loup avant même d’avoir vérifié/.../"

NON le loup n'est pas revenu en 1992, non on ne crie pas au loup sans savoir, 

Alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987, les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignaient depuis quelques temps d'attaques de chiens hors normes. L'administration se justifiera plus tard : "Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés". Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car sinon comment expliquer que nos brebis pouvaient tout à loisir pâturer la nuit par temps de canicule, sans mesure de protections?

" Ils sont dédommagés/.../ "

NON, nous n’élevons pas des agneaux de qualité dans le respect,  la traçabilité, la durabilité et la proximité, pour nourrir le loup!

NON les animaux ne sont pas bien indemnisés, 
Les dégâts annexes, sont indemnisés par un forfait de 20% de la somme allouée aux victimes de la prédation.
Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche 160€ + 32€ pour les dégâts annexes quelque soit leur importance, soit 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes  (avortements, blessures, refus de chaleurs...). 
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!


-"Les éleveurs se disent garants de la protection des paysages/.../  le nombre d’espèces de plantes ne dépasse pas la dizaine sur les espaces pâturés par les brebis. Contre 100 à 200 sur les pistes de ski."

Non, c'est avec les modifications du a la présence des loups que la flore se détèriore:
"Les zones les plus à risque sont celles situées près des enclos pour la nuit, dans les cas où ceux-ci sont permanents. Le piétinement à l’entrée et à la sortie des enclos est bien visible et, au cours de la période d'utilisation, peut s’aggraver en créant des voies d’écoulement préférentielles pour l'eau en cas de pluies prolongées ou d’orages, jusqu’à déclencher des phénomènes érosifs avec une perte du couvert herbeux. Extrait de Variation de la végétation pastorale dans le Piemont suite au retour du loup.

NON ce ne sont pas les éleveurs qui se disent garants, mais l'ensemble des organismes qui traitent du sujet.

Oui sur les pistes de ski qui ont été labourées puis ensemencées artificiellement et fertilisées avec de l'engrais chimique, la flore peut être riche, car entretenue par les brebis.



3 exemples de l'ignorance de l'auteur, à moins qu'il ne soit formé pour désinformer:

1 CNRS "En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "

2 UICN "Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité."

3 le rapport du P.N.U.E.* du 9 mars 2015
 vante les bienfaits du pastoralisme pour la nature « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité..."


 -"Les troupeaux sont devenus de plus en plus gros..."



NON, Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19èmesiècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !




"...Un berger doit surveiller 1300 bêtes contre 300 il y a moins d’un siècle. La pression sur la montagne est de plus en plus importante :"

NON, s'il est vrai qu'autrefois les villages s'enorgueillissaient de posséder plusieurs petits troupeaux, aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser l'auteur de cette infamie, avec la complicité de France Inter, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.

Les chiffres officiels sont sans appel:   En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles  à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs!

Encore une fois, ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige. 

A savoir: les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent, toutes proportions gardées, 21% des attaques, contre 40% pour les moins de 400.

Et enfin, si il y a pression sur la montagne, c'est le fait du loup qui oblige les bergers à délaisser les pâturages difficiles. "Des espaces abandonnés à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et voués à une fermeture du paysage néfaste à la biodiversité végétale ou animale" CEMAGREF



 -"Mais depuis les années 90, la filière ovine se débat dans des difficultés économiques qui n’ont pas attendu le retour du loup pour la mettre à terre."

 Constatations: la concurrence sur la filière ovine provient exclusivement d’îles sans prédateurs, et les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. Mais combien de temps resterons nous opérationnels?

OUI le loup menace  la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne



-"des difficultés économiques y compris en plaine alors que le loup n’y était pas présent."

OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autre alternative.

-"Au début de cette année il y avait 280 loups en France. C’est trop disent les éleveurs de brebis."

OUI car comme le disent les italiens, la surpopulation du loup c'est quand les attaques sont trop nombreuses et non la publication de chiffres pour le moins fantaisistes:

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes 
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014.  2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.

A qui profitent ces incohérences?


Tableau élaboré par le Centre d'Études et de Recherche Pastorale Alpes-Méditérannée

Ce tableau explique pourquoi les mesures de protections étaient inutile en 1993. 



EN CONCLUSION:
Jusque là rien de bien original, les écologistes défenseurs des prédateurs, qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation,  ont choisi cette propagande mensongère pour assurer la pérennité du loup à n'importe quel prix pour les ruraux!

Mais là où ça devient plus grave, c'est qu'une radio nationale, financée par nos impôts, participe à la xénophobie, la diffamation et la stigmatisation d'une minorité en relayant ces ignominies. Et ce dans le plus grand mépris des auditeurs contribuables en droit d'en attendre une information objective.

"Les éleveurs n’élèvent pas des brebis mais des subventions"

 "puisque ce sont mes impôts qui vous rétribuent...j’ai le droit de choisir qui va croquer la brebis : le loup dans la montagne ou moi dans mon assiette"."

Qui sont ces gens prêts à utiliser les impôts de la nation pour nourrir le loup au détriment des humains et qui plus est par l’intermédiaire des éleveurs et bergers dont le rôle principal est de proposer des produits de qualité à leurs concitoyens?


 France Inter vous avez transgressé toutes les règles de déontologies qui vous incombent.

 Votre prise de position est inadmissible ; l'ensemble des éleveurs et bergers, fervents auditeurs de vos émissions du haut de leurs alpages riches en biodiversité, avec  les associations ci- dessous,  m'ont demandé  d'écrire cette remise à l'heure et  exigent:

des excuses et le rétablissement de la  vérité


Collectif pour la sauvegarde du pastoralisme dans le haut diois, 26310 Les Pres
Association le Cercle, 48150 Hures La Parade
Association Éleveurs et Bergers du Vercors, 26130 Combovin
Fédération des Acteurs Ruraux,38850, Chirens
Association pour l’Équilibre et le Développement du Massif Vosgien, 68610 Markstein
Association Solidarité Pastorales 26460 Les Tonils
Association Encore Éleveurs Demain 55300 Troyon 
Association des Pâtres de Haute Montagne, 09000 Loubières

Fédération Départementale Ovine de la Drôme

29 mai 2016: A ce jour nous avons reçu les réponses du ministère de l'écologie et de celui de la communication qui nous suggère de saisir le CSA. 
Le médiateur de France Inter, ainsi que les responsables de l'émission n'ont pas daigné répondre.
L'affront fait aux éleveurs avec cette chronique idéologique de Nathalie Frontel  ou comme vous avez pu le constater rien n'est vrai, a été en parti lavé par Secrets d'info "Un loup sous trop haute surveillance" A écouter sans modération!

lundi 1 décembre 2014

LOUP, MERCI Stéphane Blakowski et France Inter

UN PEU D'HUMOUR AU MILIEU DE LA DÉTRESSE DE CEUX QUI SUBISSENT LA PRÉDATION,
et pire, la vindicte d'une population qui n'accepte aucune des contraintes liées à la cause du loup!

version acoustiqueCE MATIN JE CRIE AU LOUP, SUR FRANCE INTER
3 petites minutes  pour comprendre avec humour et philosophie

Version littéraire:

Selon un sondage IPSOS de l'an dernier, 80 % des Français refusent qu'on tue des loups sous prétexte qu'ils bouffent les moutons. Quand un mouton se fait égorger, c'est le loup qui passe pour la victime. Autant dire que si La Fontaine avait écrit sa fable du "Loup et l'Agneau" à notre époque, c'est sans doute l'Agneau qui tiendrait aujourd'hui le rôle du salaud.

Qui te rend si hardi de fouler mon pâturage ?
Dirait l'agnelet plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.

- Sire, répondrait le Loup, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vais promenant,
Discrètement,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne fais de tort aux moutons

Évidemment, on imagine la réponse du mouton : « Si ce n'est toi, c'est donc ton frère », et Bam ! Il collerait une balle dans la tête du Loup sans autre forme de procès.
Dans le conflit ancestral qui oppose le loup aux moutons, les Français ont désormais pris le parti du loup. Faut reconnaître que c'est plus valorisant de s'identifier à un grand prédateur  plutôt qu'à un animal aussi grégaire, docile et inoffensif que le mouton.
Pourtant, nos vies ressemblent bien plus à celles des moutons qu'à celles des loups. Tous les matins, on part en troupeau jusqu'au boulot. Bien serrés les uns contre les autres dans le métro, ou collés pare-chocs contre pare-chocs dans les bouchons. Au bureau, on accomplit docilement notre tâche et le soir on rumine, on rumine, on rumine sans relâche nos soucis avant de s'endormir. Si on ajoute qu'une fois par trimestre on se fait tondre par les impôts, faut admettre que la vie de l'homme moderne est très proche de celle du mouton.

Sacré mouton ! Même s'il a la réputation d'être très con, on est tout de même étonné d'entendre bêler tout le troupeau pour prendre la défense de son ennemi héréditaire.
Faut dire qu'aujourd'hui, plus personne n'a peur du loup. Dans les histoires qu'on raconte aux enfants, les loups rêvent de devenir végétariens pour ne pas manger leurs copains les lapins.

La seule occasion de voir un loup en vrai, c'est quand on est vautré dans son canapé. À force de zapper, on tombe parfois sur un documentaire animalier où l'on voit une meute de loups qui dévore un cerf ou une biche. Dans ces cas-là, on frissonne un peu et puis on se lève pour aller prendre un yaourt dans le frigo. Parce que nous aussi on est des grands fauves, nous aussi, on a faim.
En fait, les grands prédateurs, on les adore à la télé. Sauf qu'en vrai, c'est une autre histoire. L'autre jour en Seine-et-Marne, il a suffi d'un gros chat pour semer la panique dans tout le département. Pour traquer le fauve, on a mobilisé une centaine de gendarmes, un hélicoptère, les enfants n'avaient plus le droit d'aller à l'école et les médias nationaux ont fait leur gros titres avec cette histoire. Mais quand près de 300 loups se baladent en France et tuent plus d'un millier de moutons par an (déjà plus de 8000 pour 2014 ndlr), on conseille aux bergers de garder leur sang-froid et de ne pas s'énerver pour si peu. Alors du coup, quitte à me mettre à dos 80% du troupeau, j'ai une pensée pour les bergers désemparés face aux attaques des loups.
Stéphane Blakowski
Une brebis rescapée et son berger



lundi 27 octobre 2014

LOUP, SOUTIEN A FRANCE INTER, tome II

Alors que France Bleu a diffusé une interview totalement à charge et surréaliste concernant le loup, avec pour unique interlocuteur des représentants d'associations qui relayent ou essaient de relayer de fausses informations, lire le chapitre : 
"une émission de radio enfonce le clou du mensonge et de la désinformation : France bleu dans l'article" http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/10/gap-le-loup-de-beaux-jours-devant-lui.html

Une fois de plus les écologistes hurlent lorsqu'une émission consacrée à l'impact de la prédation sur le moral des bergers ne fait pas intervenir des écologistes qui ne subissent aucune contrainte physique, morale, financière et psychologique liées a la prédation! Qu'aurait il donc à y développer, si ce n'est leur ignorance du problème sur "les bergers malade du loup" 

Une fois de plus les éleveurs et bergers tiennent à montrer leur soutien à France Inter qui a résolument pris le parti de révéler la réalité sur la prédation et les problèmes engendrés par le loup!

http://www.franceinter.fr/emission-interception-les-bergers-malades-du-loup-0
http://www.franceinter.fr/emission-le-rendez-vous-du-mediateur-loup-y-es-tu-et-surtout-entends-tu

Une fois de plus, montrant qu'ils n'ont plus d'arguments, les associations de défense du loup écrivent leur détresse à France Inter:
Dans la lettre de réclamation envoyée par Cap loup, toujours le même souci de vouloir désinformer! Le plus simple serait de savoir dans quel but, bien que se profile à l'horizon la volonté de la main mise sur une partie du territoire à des fins beaucoup moins réjouissantes que la rédemption pour les actes de destructions commis par nos sociétés occidentales:
"... obtenir un abaissement des normes environnementales, favoriser l'élevage industriel transformé en unités de méthanisation et faire entrer davantage d'OGM en Europe. L'élevage à l'herbe est ainsi sacrifié, d'autant plus que sa disparition serait "rentabilisée" par l'ensauvagement des territoires (bois énergie, marché carbone..;). Enfin, c'est tout du moins ce qu'ils croient, ou ce qu'on les pousse (pas besoin de trop fort) à croire!"

Nombreux sont les points  (en italique) de cette lettre qui méritent que l'on s'y attarde:

1-"le loup avait été « réintroduit » en France. C’est évidemment faux, les loups présents en France sont issus d’un retour naturel à partir de l’Italie où l’espèce avait pu se maintenir."

 Toutes les auditions de la commission parlementaire française (Assemblée Nationale) sur l'arrivée du loup en France font état d'introductions possibles et/ou clandestines. Mais personne n'affirme. Au pire, les personnes auditionnées tentent de minimiser le phénomène. Curieusement le rapport parlementaire ne conclut rien. Pourquoi ?

Une enquête réalisée en 1990 par la Direction de la nature et des paysages (DNP) évoque quant à elle des lâchers clandestins de loups, sans pourtant s’en émouvoir — ce qui fait bondir la commission d’enquête : « Il est pour le moins surprenant que le ministère de l’Environnement ait officiellement recensé des lâchers clandestins de loups (et d’autres espèces), opérations par définition illégales, sans s’inquiéter outre mesure des auteurs et des conditions de ces pratiques illégales.

Coté Italien, même son de cloche:
"Et ils ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français de la part des amoureux de cet animal, qui pour l'avoir n'ont pas hésité à libérer ceux qu'ils détenaient dans leurs propres enclos d'au-delà des Alpes, sans faire dans la finesse quant à leur pureté génétique et à la provenance géographique, comme l'a montré une Commission d'enquête du gouvernement français datant de quelques années (avec un rapport documenté de trois volumes pour un total de presque 1000 pages, dont tout le monde ici en Italie ignore l'existence, ou fait semblant de l'ignorer)."

Alors qui peut être sûr de quoi que ce soit ? :

LOUP 20 ANS APRES SA RÉINTRODUCTION?


2-"un représentant agricole explique que « le loup n’a plus peur de l’homme ». C’est évidemment faux,..../.../...(de l’aveu même des bergers interrogés), "

Alors que tout le milieu concerné par la prédation s'accorde pour reconnaître que le loup attaque désormais de jour en présence des bergers et des chiens de protection, les fameux bergers  interrogés  sont-ils ceux là? :


LOUP, A DEUX DOIGT DU DRAME


Une fois de plus, le lecteur pourra constater sans toutefois arriver à le comprendre, "la volonté envers et contre tout, ainsi que la focalisation à vouloir diffuser de fausses informations". Le lecteur donc est en droit de se poser toujours la même question "DANS quel but" ?

3-"Vous auriez pu rappeler que l’élevage ovin, qui s’effondre dans des régions où l’espèce n’est pourtant pas présente, résiste mieux dans le sud-est où elle est installée depuis vingt ans."


Ce sont toujours les mêmes propos, à croire que les écologistes sont incapables d'évoluer, à moins que, comme je le dis très souvent, ils ne soient privés de libre arbitre!
La filière ovine est en difficulté comme tout secteur économique en France, seuls les petits éleveurs extensifs proposant des produits de qualité, de proximité et de durabilité, souvent en commercialisation directe, tirent leur épingle du jeu de la loi du marché: 
 "L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."
Or ce sont seulement ces éleveurs qui sont victimes de la prédation et dénigrés par les écologistes!

4-"...vous pourriez montrer aussi les éleveurs les plus nombreux qui s’en sortent bien en présence des loups."

Dans les Alpes, on a recensé de janvier à septembre 2014, 516 attaques sur des troupeaux ayant mis en place les mesures de protection, c'est exactement ce qui arrivera dans les autres régions lorsque les meutes auront fini de s'installer! Alors il sera très difficile d'en trouver "des bergers qui s'en sortent bien face aux loups".

En conclusion, il serait important, si cela leur est possible, que les associations intransigeantes revoient leurs discours et puissent se détacher de l'emprise qui les contraint à ne divulguer que de la propagande idéologique en lieu et place de propos scientifiques!

Dans la même rubrique:

LOUP, SOUTIEN A FRANCE INTER


A lire aussi, un recueil de propagande signé par des associations qui n'ont peur de rien:

peur de rien comme par exemple la LPO, cosignataire du document ci dessus, qui demande des subventions pour entretenir un troupeau de brebis afin de, je cite "garder les paysages ouverts"
PETIT RAPPEL :  "Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage  L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique." difficile de croire que l'on puisse demander des subventions pour entretenir la biodiversité avec un troupeau de Brebis, après de telles déclarations, et oui, ils n'ont peur de rien!




mercredi 17 septembre 2014

LOUP, SOUTIEN A FRANCE INTER

Merci France Inter pour ce reportage "LOUP EN LIBERTÉ, ÉLEVEURS EN DANGER"
Je tiens à corriger certaines erreurs et démesures, qui comme d'habitude sont les arguments des défenseurs du loup, dans une lettre (en italique) qui vous est adressée!
Monsieur,
"Vous présentez le loup uniquement comme un problème, en oubliant de rappeler le rôle essentiel que joue cette espèce comme prédateur naturel dans les écosystèmes, en particulier dans les montagnes des Hautes-Alpes, lieu de votre reportage. Le loup, rappelons-le, se nourrit principalement d’ongulés sauvages.! 
Il est pourtant facile de démontrer que le loup d'aujourd'hui surprotégé est devenu déviant et comme il est rappelé dans son descriptif biologique:"
 "Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales. source le site de l'état consacré aux loups!
(donc adieu le mythe du loup qui se nourrit d’espèces sauvages. Quand il a goutté aux proies faciles plus rien ne le fera dévier)
"Vous évoquez 4 800 ovins tués possiblement par le loup en un an en France, mais ce nombre ne signifie pas grand-chose s’il n’est pas mis en perspective avec les 500 000 ovins tués dans le même temps par d’autres causes : maladies, accidents, pertes dans les alpages…"
Les départements en 2012 concernés par la  présence  loup,  recenseraient  approximativement 870 000 ovins.(source maison de l'élevage et d.r.a.a.f.). D’après le Centre d'Etudes et de Recherche pour le Pastoralisme Alpes Méditerranée,"l’estimation de 700 000 ovins exposés au risque loup dans le massif alpin est réaliste."
 Heureusement pour nous, nous sommes loin de perdre 500 000 animaux sur les 700 000 exposés aux loups. Comme toujours, les associations pour la défense du loup utilisent un stratagème qu'un élève de CM² serait capable de déjouer. En effet comparer  500 000 ovins qui représentent les pertes dans toute la France,( chiffres non vérifiables et non confirmés)  y compris les animaux de réforme, avec les 4800 victimes dans les alpes devraient vous mettre la puce à l'oreille quand à l’intégrité de ces associations!
La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
La réalité est toute autre, ""Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes." source centre d'étude pour la pastoralisme
Vous relayez sans aucun questionnement le discours absurde d’un syndicat agricole évoquant une disparition future du pastoralisme à cause du loup. Comment pouvez-vous laisser croire sans réagir qu’un pays comme la France ne serait pas techniquement capable d’élever des moutons en plein air, de façon compatible avec la présence de prédateurs naturels ?
Tout simplement parce que dans tous les pays confrontés aux loups, le pastoralisme, ovins, caprins et bovins devient impossible, laissant la place à l'élevage industriel!

le 14 septembre 2014: déclaration d'une éleveuse Italienne à Beaucroissant sur le stand de la "fédération des acteurs ruraux"
"Maintenant les attaques ont encore pris de l'ampleur en Italie, c'est très rare que l'état indemnise les éleveurs, même quand ce sont des veaux qui sont tués... donc les éleveurs prennent leurs responsabilités et ils font le ménage!" http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/07/en-italie-tout-va-tres-bien.html
Le quota de chasse sur les loups a été augmenté à cause des préoccupations des propriétaires de bétail espagnol sur leurs propres animaux, en raison de la récession actuelle de l'Espagne. http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/05/le-loup-en-espagne-en-italie-et-ailleurs.html

Votre sujet est le « zoom de la rédaction ». Ne serait-il pas intéressant pour vos auditeurs d’être informés sur ce dossier complexe avec plus de recul ? Vous pourriez aborder les questions de fond liées aux vrais problèmes de la filière ovine : problèmes économiques, structuraux, peut-être moins attrayants à vos yeux, mais beaucoup plus significatifs pour la compréhension du dossier « loup ».
Ce qu'il est important de savoir avant tout, c'est que la filière ovine des petits élevages traditionnels se porte mieux que le reste de la profession! En effet le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses.
La coopérative du fameux "Agneau de Sisteron" ne s'y trompe pas: "L’Agneau de Sisteron" se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."
Hors le loup s'attaque uniquement à ces élevages respectueux, proposant des produits de qualité, de proximité et de durabilité!
Vous ne donnez la parole qu’à des éleveurs et à des représentants syndicaux. Il serait pertinent pour vos auditeurs de leur proposer aussi les interventions de scientifiques qui étudient le loup, et des associations de protection de la nature qui connaissent parfaitement le terrain et le dossier.
Pour ce qui est des scientifiques, je pourrais vous proposer dès maintenant une liste ICI, vous y trouverez des scientifiques qui sont clairs: "Le pastoralisme  menacé par l’installation des loups". Mais je me propose de mettre à votre disposition d'autre noms et d'autre études, si vous en avez besoin! 
Quand aux associations, je vous conseille avant toute approche de lire quelques articles qui vous montreront l'intégrité de leurs représentants!
"C’est pourquoi, en réponse à ce reportage, nous vous demandons de pouvoir intervenir sur votre antenne à l’occasion d’un prochain sujet sur le loup diffusé à une heure de grande écoute, afin que nos concitoyens puissent bénéficier d’une vision plus large et mieux informée de ce dossier. Les associations de CAP Loup se tiennent à votre disposition.":
Je pense que vous avez une grande partie des données vous permettant de prendre votre décision quand à une émission sous contrôle des associations environnementales.
Sachez que je me tiens à votre disposition pour de plus amples renseignements!
Dans l’attente, veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Ouragan pour "le collectif de défense du pastoralisme"

vendredi 17 janvier 2014

LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES

la manipulation par les chiffres



Que ce soit, férus, loup.org, l'aspas et même EELV, les écologistes essaient de manipuler les indécis en leur proposant des statistiques qu"un élève de 6eme n'oserait pas proposer par peur du ridicule.


700 000 OVINS partent chaque année à l’équarrissage, d’après des chiffres qui ne sont justifiés par aucune statistique officielle, mais là n'est pas la question.!
l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues,  ce qui correspond à environ 200 000 animaux!





POURQUOI CE GRAPHIQUE N'A AUCUNE RAISON D'ÊTRE

Ils n'ont de cesse de comparer ce chiffre (700 000) au nombre de victimes du loup, 5779 ovins, issus de seulement "16 départements loup officiellement présent", animaux d'alpages et d'élevages extensifs exclusivement.
Ils sont tous sur la même longueur d'ondes, un peu comme si ils avaient reçus des consignes pour publier sans se remettre en question!

 D'un coté, 700 000 ovins répartis dans toute la France, dans 96 départements avec ou sans loup, tous ovins confondus (alpages, industriels, de plaine, hors sol, hors zone loups....), blessés, malades ou de réforme, ou que sais-je, équarris (à savoir que la quasi totalité des réformes issues d'élevages de plein air sont bien vendus en boucherie et ne sont donc pas comptée dans les 700 000 )

- De l'autre 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 5 équins, 5 chiens, issus de petits élevages extensif en pâture,  répartis dans les 2 régions PACA et RHÔNE ALPE,  victimes du loup.


Que font les écologistes avec ces 2 chiffres non comparables. Ils s'en servent pour minimiser l'impact important du loup sur un cheptel d'ovins représentant environ :
870 000 animaux sur moins de 1/10eme du territoire. 

   Comparer la prédation oppressant 870 000 ovins en P.A.C.A. et Rhône  Alpe et la transposer au 7 500 000 ovins du territoire National tient uniquement de l'idéologie et non de la démonstration scientifique
(un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser).


D'après mes sources, les départements en 2012 concernés par la présence loup, recenseraient approximativement 870 000 ovins.(source maison de l'élevage et d.r.a.a.f.). D’après le Centre d'Etudes et de Recherche pour le Pastoralisme Alpes Méditerranée, "L’estimation de 700 000 ovins exposés au risque loup dans le massif alpin est réaliste."
et de rajouter : "Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes."

 Restons zen et contentons nous d'appliquer le chiffre officiel (+ de 6000 ovins et caprins; source oncfsde la prédation loup aux seuls départements ou il  sévit, sur 700 000 animauxcomme il convient pour une statistique réaliste, et on arrive à un pourcentage  14 fois supérieur à celui des écologistes !

Tout ce montage idéologique pour démolir l’excellent reportage fait par Solenne le Hen dans interception de France Inter: 
Les bergers Malade du loup.
Merci pour cette émission qui a fait l'unanimité dans la profession, et  permet de faire connaître la réalité de la prédation sur nos vies!
Beaucoup d'émotions dans les chaumières et un peu de beaume au coeur pour les désepérés. Ne pas se sentir seul, est important! 

La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
Ce qui a été fait ici

Un dernier chiffre : le spécialiste d’écologie historique du loup, François de Beaufort, estimait en 1800, à 100 000 les pertes ovines dues aux loups en France chaque année. Que ceux qui maintiennent que nos anciens savait s'y prendre avec le loup modère leurs paroles. Valables aussi pour ceux qui prônent que la cohabitation est possible
a lire aussi "qu'en est il du loup en 1800"



Les animaux de réforme ont toujours été vendus à la boucherie.
Les animaux trop gravement blessés pour être soignés, constituent en général la part de l'éleveur.

Ceci conforte le fait que le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses; Pouvoir proposer des animaux de réforme à valeur marchande non négligeable, car en bon état de santé et de présentation. Contrairement aux élevages industriels dont les animaux de réforme sont inutilisables en boucherie et participent donc aux trucage des chiffres par les défenseurs du loup.(Le nombres d’animaux équarris dans les élevage qui subissent le loup est quasi insignifiant en dehors de ceux prédatés)

Contrairement à l'affirmation des pros loups, selon lesquels "toute la filière ovine est en crise", c'est encore une des nombreuses contradictions, chères aux écologistes qui n'hésitent pas à mettre dans le même panier tous les élevages de la filière ovine, pour justifier leurs fantasmes.
Or c' est loin d'etre le cas, comme le dit le porte parole de l’agneau de Sisteron :

"L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

Par ailleurs, l’agneau Label Rouge s’exporte et gagne des parts de marché dans la région languedocienne jusqu’à taquiner son homologue du Quercy sur les terres aveyronnaises.

La filière ovine d'animaux de qualité manque d'agneaux et d'éleveurs:

Malheureusement c'est seulement cette filière en bonne santé qui est la proie des prédateurs. Le reste de l'élevage ovin a moins de risque de subir le loup, surtout en intensif et industriel.

De même que les défenseurs du loup attestent que le métier de berger est en voie de disparition, pratiqué par des personnes vieillissantes qui ne seront pas remplacées, on peut lire dans le dernier recensement:
 Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

cette préoccupation exclusive de l’intérêt pour les prédateurs explique pourquoi les écologistes ne seront jamais capable de mettre en place une politique de réelle cohabitation avec les éleveurs. C'est certainement la frénésie de ses défenseurs qui condamnera le loup!